Maïa Guillot est docteure en anthropologie et post-doctorante du projet LivaL – Living Altogether. Religious Plurality and Spiritual Subjectivities (Aix Marseille Univ, IDEAS).
Elle a mené ses enquêtes principalement au Portugal mais aussi au Brésil. Dans sa thèse, soutenue à l’EHESS, elle a analysé la transnationalisation des religions afro-brésiliennes (umbanda, candomblé) au Portugal, de 1974 jusqu’à nos jours. En inscrivant ce phénomène dans l’histoire des circulations de personnes, pratiques, marchandises et imaginaires au sein de l’espace transatlantique, elle a montré comment les Portugais-es se réapproprient ces religions comme un héritage de leur propre histoire.
Post-doctorante A*Midex du projet LivaL porté par Christophe Pons (CNRS – IDEAS), Maïa Guillot s’intéresse actuellement au dialogue noué entre pratique religieuse et militantisme noir dans la région de Lisbonne. Ses travaux entendent ainsi contribuer à une anthropologie de la fabrique des subjectivités spirituelles dans le monde atlantique issu de l’expansion coloniale portugaise.
Thématiques de recherche
Religions afro-brésiliennes/afro-atlantiques, sorcellerie, médiumnité, migrations et mobilité initiatique, militantisme noir, catégorisations ethnoraciales, relations post-coloniales, études transnationales, espace lusophone, lusotropicalisme et imaginaires (trans)nationaux.